Rôle de l’assistant(e) dans la manipulation des pièces prothétiques implantaires

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  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire n°1 - 15 janvier 2019 (page 35-40)
Information dentaire
Le traitement implantaire connaît un taux de succès important, ce qui permet de le proposer régulièrement pour le remplacement des dents manquantes. Ce bon résultat s’obtient en respectant des protocoles d’asepsie rigoureux lors des diverses étapes chirurgicales et prothétiques. Nous allons évoquer ici les étapes post-chirurgicales, dans lesquelles aussi l’assistant(e) dentaire joue un rôle important.
La phase prothétique du traitement implantaire se situe après avoir obtenu la cicatrisation osseuse et muqueuse. Le respect de l’environnement tissulaire est capital à ce stade, pour éviter tout début de contamination au niveau de la connexion entre la prothèse et l’implant et prévenir ainsi l’apparition d’une péri-implantite.
La zone de jonction implanto-prothétique est une zone critique dont il faut impérativement respecter la biologie, plus particulièrement si l’implant a été positionné de manière juxta crestale (fig. 1). En effet, cette jonction se situant au niveau de l’os, les diverses manipulations des pièces sont susceptibles de générer, par un apport septique, une déstabilisation du résultat obtenu.

La vigilance de l’assistante est requise lors de la séance d’empreinte, au retour des pièces venant du laboratoire, lors de l’essayage des piliers ou faux moignons et à la mise en bouche des prothèses d’usage. Le port des gants est indispensable lors de chacune de ces manipulations.

Lors des empreintes

La vis de cicatrisation est déposée. Il n’est pas rare d’observer un petit saignement lors du retrait de la vis ; quelques gouttes d’eau oxygénée ou d’un produit désinfectant (bétadine par exemple) sont déposées par le praticien sur le site.

La vis de cicatrisation est plongée dans une solution de chlorhexidine dès son retrait puis essuyée avec une compresse imbibée d’eau oxygénée et nettoyée aux ultrasons (fig. 2a à d).

Mise en place des transferts

Plusieurs types de transferts existent, en fonction de leur hauteur, de leur largeur et de la technique d’empreinte choisie.
Le transfert est placé dans l’implant, un site où l’on doit respecter la biologie. Quelle que soit la méthode d’empreinte, les transferts doivent être stérilisés préalablement pour éviter toute contamination croisée entre les patients (fig. 3).
II…

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