Il est donc important de considérer le sommeil comme un élément d’éducation et de prévention au même titre que l’hygiène orale. En considérant qu’environ un tiers des Français souffrent de troubles du sommeil [4] et que plus de 80 % des troubles respiratoires associés au sommeil ne seraient pas diagnostiqués, nous avons de larges progrès à faire pour la reconnaissance de ces affections. En tant qu’acteur de santé il est du ressort du chirurgien-dentiste d’accorder une importance particulière au dépistage de ces pathologies qui ont un impact néfaste sur la santé et la qualité de vie des individus.
Place du chirurgien-dentiste dans la médecine du sommeil
Le chirurgien-dentiste dispose d’une place privilégiée : il existe des signes d’appel qu’il est susceptible de relever au cours de la consultation. Les troubles du sommeil qu’il est le plus à même de diagnostiquer sont :
– le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), qui est caractérisé par des épisodes répétés d’obstruction des voies aériennes pendant le sommeil et qui concernerait 2 à 4 % des individus [5] ;
– le bruxisme du sommeil, défini par l’International Classification…