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La CFAO appliquée à notre profession est une “découverte” née en grande partie de l’esprit génial de François Duret, il y a plus de 40 ans. Il nous raconte la genèse de cette évolution technologique. Des pages passionnantes, captivantes, révélatrices du courage et de la détermination des hommes innovants pour lutter contre les idées reçues et le manque d’ouverture d’esprit.
Les laboratoires de prothèse ayant été plus précoces que la majorité des praticiens dans l’utilisation de la CFAO, le premier article traite de la CFAO indirecte qui permet au laboratoire, à partir d’une empreinte “conventionnelle”, de modéliser les modèles en plâtre. Maxime Hollender et ses coauteurs niçois illustrent ici parfaitement la collaboration étroite entre praticiens et prothésiste nécessaire à la réalisation de thérapeutiques abouties.
L’article d’Arnaud Soenen illustre ensuite la chaîne numérique entre le laboratoire de prothèse et le cabinet dentaire, en nous faisant partager son expérience de la technique de CFAO semi-directe où l’empreinte est réalisée à l’aide d’une caméra puis transmise au laboratoire sous forme de fichier pour l’élaboration prothétique.
L’évolution de la technique semi-directe peut être la centralisation de l’ensemble de la chaîne numérique au cabinet dentaire (prise d’empreinte par caméra, conception et fabrication prothétique). Il est assez intéressant de voir que beaucoup de praticiens qui ont investi dans l’empreinte optique ont aussi, d’emblée, opté pour
la supervision totale de la procédure de l’empreinte à la réalisation prothétique. Cette procédure prend donc souvent l’appellation anglo-saxonne de « chairside »… où tout se passe à côté du fauteuil. Fabienne Jordan et Max Cordelette nous font partager dans leur article leur expérience et leur évolution dans l’utilisation de cette technique.
Pour pouvoir réaliser des éléments prothétiques…