Séance DPC – JIP 2025
Conférencier : Alexis GAUDIN
Les premières techniques de coiffage pulpaire à la feuille d’or ont été rapportées dès les années 1750 en Allemagne. Désormais, ces thérapeutiques de conservation de vitalité pulpaire s’inscrivent dans une dentisterie a minima avec la notion fondamentale d’économie tissulaire.
Bases fondamentales
Ces thérapeutiques s’étendent du simple coiffage pulpaire indirect ou direct, jusqu’à la pulpotomie partielle à complète (fig. 1). Elles incluent également l’apexogenèse dans le cas des dents permanentes immatures (DPI), qui a pour objectif la poursuite de l’édification radiculaire physiologique.
Il faudra distinguer la prise en charge de ces thérapeutiques pulpaires selon leur contexte : urgence traumatique ou cariologie. La gestion et l’obtention de l’hémostase, critère préalable fondamental à toute thérapeutique de vitalité pulpaire, seront en effet différentes.
On remarque une augmentation des publications scientifiques depuis les années 2000, qui s’intéressent souvent au taux de succès de ces thérapeutiques dans le cadre d’études majoritairement rétrospectives.
Les différents biomatériaux utilisés font tous partie de la famille des ciments hydrauliques silicate de calcium, c’est-à-dire qui font leur prise en milieu humide. L’un des premiers matériaux utilisés a été le Mineral Trioxide Aggregate (MTA), dont l’indication première est la fermeture de communication pathologique ou iatrogène entre l’endodonte et le parodonte. La découverte de ses propriétés biologiques et de sa capacité de préservation pulpaire a été faite dans un second temps. Néanmoins, son temps de prise très long (4 heures) et les colorations secondaires induites par ce biomatériau ont réduit l’intérêt de son utilisation.
En effet, beaucoup de produits existent désormais sur le marché qui ont amélioré ces deux inconvénients…