Que ce soit en prothèse amovible complète ou partielle, les empreintes reçues au laboratoire doivent être manipulées et coulées avec la plus grande attention par le prothésiste.
En prothèse amovible complète
Les empreintes primaires
Le traitement
Le prothésiste de laboratoire décontamine l’empreinte au plâtre ou aux alginates, si cette opération n’a pas été préalablement effectuée au cabinet dentaire. L’empreinte est examinée. Si le prothésiste a un quelconque doute sur l’intégralité de l’empreinte ou s’il remarque des imprécisions, il doit contacter le praticien et dialoguer avec lui sur le bien-fondé de la poursuite des opérations ou le recommencement de la prise d’empreinte en clinique. Il en est de même pour tous les types d’empreintes, dans tous les domaines prothétiques.
Combien d’échecs pourraient être évités, si ce dialogue était systématiquement instauré entre les deux parties…
L’empreinte primaire est alors traitée spécifiquement selon le matériau : pour le plâtre, l’empreinte est immergée dans un bac d’eau de soude, ce liquide faisant office de séparateur. Elle peut aussi être badigeonnée au pinceau avec un isolant adapté (Isofix 2000) (fig. 1a, b) ; pour les alginates, il n’est pas nécessaire de placer un agent isolant.
La coulée des modèles
Empreinte au plâtre : la coulée immédiate n’est pas obligatoire, car le matériau conserve une parfaite stabilité dimensionnelle dans le temps. Avant la coulée, le prothésiste peut éventuellement retoucher l’empreinte (comblement des bulles, épaississement des bords trop fins avec de la cire…) (fig. 2a, b).