Insomnie

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire (page 30-31)
Information dentaire
Environ 10 % des individus adultes souffrent d’une réelle insomnie, à savoir d'une diminution de la quantité et/ou de la qualité du sommeil… se répercutant sur la qualité de veille du lendemain !

Quelques chiffres

Les travaux réalisés en population générale révèlent qu’environ un tiers des individus manifestent au moins l’un des symptômes d’insomnie, mais seuls un peu plus de 10 % d’entre eux déclarent que ces troubles du sommeil ont un retentissement sur leurs activités au cours de la journée.

De quoi s’agit-il ?

L’insomnie répond à des critères de définition précis. Selon l’ICSD (International Classification of Sleep Disorders), est considérée comme insomniaque la personne qui rapporte (en dépit de conditions de sommeil adéquates) au moins trois fois par semaine et depuis au moins un mois :

–  des difficultés à s’endormir (insomnie d’endormissement) ;

–  des difficultés à rester endormi (insomnie de maintien du sommeil) ;

–  des réveils trop précoces (insomnie par réveil précoce) ;

–  ou (et) un sommeil non récupérateur ou de mauvaise qualité ;

–  troubles conduisant à au moins l’une des répercussions diurnes suivantes : fatigue, malaise général ; troubles de l’attention, de la concentration ou de la mémoire ; dysfonctionnement social, professionnel ou scolaire ; irritabilité, troubles de l’humeur ; somnolence ; réduction de la motivation, de l’énergie ou de l’initiative (des capacités de travail) ; céphalées “de tension”…

Quelles en sont les causes ?

Classiquement, on distingue les insomnies survenant en l’absence d’affections médicales ou psychiatriques sous-jacentes, insomnies dites sans comorbidité, parfois “psychophysiologiques” (ou primaires), qui représenteraient entre 20 et 30 % des insomnies chroniques, et les insomnies qualifiées de comorbides (ou secondaires), qui relèvent :

–  de causes somatiques (parmi les pathologies sources d’insomnie, on retiendra notamment les douleurs ostéoarticulaires, les troubles respiratoires, bon nombre d’affections neurologiques, certaines cardiopathies, l’hyperthyroïdie, le reflux gastro-œsophagien…) ; 

-…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Médecine

Article réservé à nos abonnés L’intersection de la santé cardiaque et dentaire : stratégies pour gérer le risque d’endocardite chez les enfants

En comprenant les mécanismes sous-jacents et en suivant les lignes directrices établies, les professionnels dentaires peuvent réduire de manière significative...
Médecine

Article réservé à nos abonnés Revue de littérature pour la construction d’un arbre décisionnel
Conserver un implant ou l’explanter

Parmi les complications rencontrées en implantologie, le taux de mucosite atteindrait 43 % des patients, et le taux de péri-implantites s’établirait...
Médecine

Article réservé à nos abonnés Comment mieux prendre en charge nos patients souffrant d’addiction ?

Qu’est-ce que l’addiction ? L’addiction peut être définie comme une perte de contrôle de l’usage d’une activité, d’un bien ou...
Médecine

Article réservé à nos abonnés Dépistage microbiologique des inflammations de la cavité orale : de la recherche à la clinique

Microbiologie de la cavité orale, données récentes La cavité orale héberge un ensemble de microbes appelé communément le microbiote oral. Ce...
Médecine

Article réservé à nos abonnés Gestion des patients à risque hémorragique au cabinet dentaire

Les troubles de l’hémostase : en quoi ça consiste ? On distingue des troubles de l’hémostase primaire et secondaire. Les troubles...
Médecine

Article réservé à nos abonnés Activité physique et sportive en prévention secondaire

L’exercice physique (ou APS, pour activité physique et sportive) est reconnu comme ayant une action thérapeutique dans de nombreuses maladies...