Deux lésions violacées de la lèvre inférieure

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  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire (page 15-17)
Information dentaire
La lèvre inférieure peut être le siège de lésions variées. De par la présence de très nombreuses glandes salivaires accessoires, une grande partie de ces lésions sont en rapport avec les glandes salivaires accessoires. Plus rarement, les lèvres sont le siège de malformations vasculaires.

CAS 1

Motif de la consultation.
Patient de 25 ans qui a consulté pour une lésion de la lèvre inférieure.

Histoire de la maladie. Le patient décrivait une tuméfaction labiale évoluant depuis 3 mois.

Interrogatoire. Il précisait que la lésion était apparue à la suite d’une morsure. La lésion augmentait progressivement de volume. Elle gênait le patient qui la mordait fréquemment.

Examen clinique. Il a révélé un nodule indolore, violacé sur la muqueuse labiale en regard de 41-42. Ce nodule était kératinisé en surface et il présentait sur son sommet une ulcération correspondant au bord incisif de la 42. À la palpation, ce nodule avait une consistance molle.

Examens paracliniques. Aucun examen paraclinique ne semblait nécessaire avant l’exérèse du nodule. Un examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse a cependant été réalisé à titre systématique. Il a révélé une cavité pseudo-kystique remplie de mucus, bordée par un infiltrat inflammatoire associé à de la fibrose.

Synthèse. Ce cas est un pseudo-kyste salivaire par extravasation (mucocèle) de la lèvre inférieure. Le mucocèle est le plus souvent secondaire à un traumatisme, en général mineur. Le traumatisme entraîne la destruction partielle d’une glande qui va alors sécréter la salive dans le parenchyme environnant. À l’examen anatomopathologique, on ne retrouve pas d’épithélium bordant la cavité. Les vrais kystes salivaires rétentionnels dus à une obstruction du canal excréteur sont plus rares. L’examen anatomopathologique révèle un kyste bordé par une paroi épithéliale. Quelle que soit la forme anatomopathologique, le traitement reste l’exérèse chirurgicale. Les récidives sont exceptionnelles.

CAS 2

Motif de la consultation. Patiente de 33 ans qui a consulté après la découverte d’une plaque rouge sur la lèvre inférieure droite.

Histoire de la maladie. La patiente se plaignait d’une gêne labiale inférieure apparue 6 mois avant la consultation.

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