Alors qu’au 1er juillet prochain, l’Agence nationale du DPC, créée par la loi de Santé, viendra remplacer l’Organisme gestionnaire du Développement Professionnel Continu (OGDPC), ce dernier a publié le 22 juin un bilan de son activité de 2012 à 2016. Au total, plus de 240 000 comptes personnels de professionnels de santé ont été créés et plus de 500 000 participations effectives à un programme de DPC ont été enregistrées. 186 110 professionnels de santé différents ont suivi au moins un programme de DPC, soit 45 % de la population éligible au financement par l’OGDPC. Désormais, 3 410 organismes proposent de 81 000 programmes. Au final, 541 millions d’euros de budget ont été consacrés à ces formations. Toutes catégories professionnelles confondues, les femmes ont davantage recours au DPC (61 %).
En moyenne, elles sont âgées de 45 ans et exercent depuis dix-neuf ans. Les hommes formés ont quant à eux 51 ans en moyenne et une ancienneté de vingt-trois ans. Depuis 2012, les cinq thèmes les plus plébiscités sont « la prise en charge des patients atteints de pathologies cardiovasculaires », « L’application de la nomenclature » (NGAP, CCAM, cotation des actes), « les techniques de rééducation » (membres, orthoptique, orthophonique, périnéale…), « La prise en charge des patients atteints du diabète » et « La prise en charge des patients atteints des autres maladies chroniques » (insuffisance respiratoire ou rénale, hypertension, plaies chroniques…).
« La mise en place du DPC ne fut pas sans embûche, mais l’OGDPC s’est révélé à la hauteur, se satisfait Monique Weber, directrice générale de l’OGDPC. D’un rapprochement de systèmes autonomes (un pour chaque profession) est née une démarche commune et collective attirant dans son sillage un nombre conséquent d’acteurs. »
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