Pour la seule année 2015, 33 000 décès seraient directement imputables à des bactéries multi-résistantes, soit un impact « comparable à l’effet cumulé de la grippe, de la tuberculose et du virus du Sida », selon une étude publiée dans The Lancet infections diseases le 5 novembre.
À partir d’un modèle de calcul des contaminations et des décès établi en fonction des données de surveillance EARS (European Antimicrobia Resistance Surveillance network), les chercheurs estiment à 671 689 le nombre de personnes contaminées et donc à 33 110 le nombre de décès dont la majorité touchent les jeunes enfants de moins de 12 mois et les plus de 65 ans. Ils soulignent « l’urgence d’une prise en compte de la résistance aux antibiotiques comme une donnée de santé vitale pour les patients ».
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