Après Don Ganh, Nam, C’est le soir qui vient et Le rêve du papillon en jaune et noir, ses premiers romans ayant pour décor le Vietnam cher à son cœur, notre confrère Patrick Taisne Nguyên, chirurgien-dentiste en Eure-et-Loir et écrivain, signe son cinquième ouvrage.
Beautés chinoises raconte deux histoires croisées, l’une très récente au Vietnam, l’autre à Paris, une intrigue prenant ses racines dans les manipulations politiques qui ont entaché la fin des années soixante-dix.
En quatrième de couverture, ce roman intimiste se laisse dévoiler par cet extrait, qui montre tout son engagement et sa poésie :
Sur Nguyen Trai, une interminable foule en colère qui défile, ondulant comme la houle de l’océan. Zoomés avec mon smartphone depuis la terrasse de l’hôtel, des visages anonymes à l’infini. Ils sont trop nombreux pour laisser des traces précises dans le futur souvenir de cet instant troublant. Spectacle patriotique : des centaines de drapeaux rouges frappés d’une étoile jaune unique se dressent et flottent dans le grand vent de l’Histoire. […] « On ne vend pas la terre ancestrale sur laquelle le peuple marche et vit ! » scande la meute bravache en révolution, alors que la police antiémeute, asservie à un pouvoir vacillant, lui fait face avec ostentation.
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