Alors que la généralisation du tiers payant prendra effet dans tout juste un an (novembre 2017), une thèse soutenue à l’Université de médecine de Toulouse au début de l’été confirme les craintes des professionnels de santé : le tiers-payant est bel et bien chronophage et coûteux pour les praticiens.
Cette thèse s’appuie sur une enquête menée auprès de 181 médecins de la région Midi-Pyrénées, rapporte Le Généraliste dans son édition du 6 novembre. Le temps passé à contrôler ses remboursements va de 10 minutes à 7 heures par semaine et est en moyenne de 1 heure 21 minutes hebdomadaire…
Et encore, plus du quart des praticiens évoquent ces « retours Noémie » groupés (part Sécu) qui empêchent de retrouver le détail. Et beaucoup se plaignent de l’opacité des décomptes des mutuelles et complémentaires. La grande majorité (80 %) des médecins interrogés estime subir des pertes de revenu : de 16 à 1 250 e par mois, avec une moyenne de 187 e. En cause essentiellement, les rejets de feuilles de soins, pointés par 83 % de ces généralistes du Sud-Ouest.
Au cours de ces derniers mois, l’assurance maladie s’est engagée à résoudre ces difficultés avant la généralisation.
Chronophage et coûteux tiers-payant
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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