Contrôle à 12 ans de la stabilité de la position de l’incisive mandibulaire

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°2 - 15 avril 2017
Information dentaire
Les deux systèmes de contention inter-canines sont équivalents mais ne permettent pas de prévenir la récidive de l’encombrement incisivo-canin 9 ans après la dépose du dispositif de contention.

Comparaison entre deux fils de contention mandibulaires collés

L’objectif de cette étude était de comparer le résultat à long terme (9 ans après dépose) de deux types de contention fixes utilisés pour la stabilisation du secteur incisivo-canin mandibulaire. Pour ce faire, soixante-quatre enfants ayant subi un traitement orthodontique avec des appareils fixes bimaxillaires, avec ou sans extractions, ont été divisés en deux groupes selon le type de dispositif de contention utilisé. Vingt-huit patients ont reçu un fil de contention rigide (0.028 inch) collé sur la face linguale des canines uniquement et trente-six ont eu un fil de contention twistflex (.0195 inch) de canine à canine collé sur chaque dent. Le type de malocclusion et le taux d’extractions étaient similaires dans les deux groupes. Les mesures ont été effectuées sur les modèles d’étude et les téléradiographies de profil, avant et après traitement, 6 ans après le traitement et 12 ans après le traitement, avec une moyenne de 9,2 ans après le retrait des dispositifs de contention.
 
Les auteurs n’ont, dans cette étude, trouvé aucune différence significative entre les deux groupes 12 ans après la fin du traitement orthodontique pour l’indice d’irrégularité de Little ou l’espace disponible pour les incisives mandibulaires avec une récidive presque totale de ces deux facteurs que les patients aient été traités avec ou sans extractions. Les corrections du surplomb et du recouvrement sont en revanche restés relativement stables tout au long de la période d’observation dans les deux groupes. En outre, aucune différence dans les taux de décollement entre les deux dispositifs de contention n’a été trouvée.
 
Les dispositifs de contention de canine à canine collés uniquement aux canines ou sur chaque dent peuvent donc être recommandés de façon similaire. Cependant, aucun des deux dispositifs n’a empêché la récidive de l’encombrement et de l’espace disponible pour les incisives mandibulaires 9 ans après la dépose des fils de contention.

Thèmes abordés

Commentaires

Laisser un commentaire

Sur le même sujet

Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Effets de l’expansion maxillaire rapide et du traitement orthodontique fonctionnel chez les enfants souffrant de troubles respiratoires du sommeil : une revue systématique de la littérature

Introduction : Les tori buccaux sont des excroissances osseuses bénignes du maxillaire et de la mandibule. De multiples facteurs de risque...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Les tori mandibulaires prédisent la présence, mais pas la gravité, de l’apnée obstructive du sommeil. Une Revue systématique et méta-analyse de la littérature

Introduction : Les tori buccaux sont des excroissances osseuses bénignes du maxillaire et de la mandibule. De multiples facteurs de risque...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Précision diagnostique de l’intelligence artificielle pour la détection de l’apnée obstructive du sommeil : une revue systématique

Introduction : Lorsque l’apnée obstructive du sommeil (AOS) n’est pas traitée, on peut observer des manifestations cliniques variées, une fatigue diurne,...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Froid ambiant et douleurs dentaires

Comme tous les ans, la période des festivités de fin d’année au début de l’hiver et de ses journées froides...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Relation entre le bruxisme et l’apnée obstructive du sommeil : une revue systématique de la littérature

Introduction : L’intérêt pour l’étude de la relation entre le bruxisme et l’apnée obstructive du sommeil (AOS) s’est accru au cours...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Les bisphosphonates dans le traitement des ostéomyélites chroniques secondaires

Les ostéomyélites chroniques secondaires (SCO) sont des pathologies à la prise en charge complexe. L’étiologie de ces SCO est inconnue,...