Covid-19 : l’Union Dentaire propose d’adapter le protocole de soins aux situations épidémiologiques locales

  • Publié le .

Taux de positivité pendant la semaine du 19 au 25 juin

Information dentaire

« L’Union Dentaire vous demande, et vous appuiera, dans tout allègement des protocoles de soins en concordance avec l’évolution de l’épidémie en France », écrit le syndicat le 6 juillet dans une lettre ouverte adressée au président du Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes, Serge Fournier. L’UD souhaite un allègement des protocoles avec des solutions adaptées à l’évolution de la situation épidémiologique dans les territoires (départements ou villes).

« Il ne s’agit pas de dire que nous ne voulons plus porter de masques FFP2 ou de surblouses, il s’agit d’adapter le protocole aux situations locales, explique Pierre Schimdt, secrétaire général adjoint de l’Union Dentaire. Là où subsistent des cas ou des clusters, il pourrait être maintenu, ailleurs, où par exemple aucun malade ne s’est déclaré depuis un mois, il serait allégé, et remis en place en cas d’évolution défavorable. Le mécanisme serait calqué sur le principe adopté lors de la levée du confinement avec des zones rouges, oranges et vertes. Au fond, nous voulons de la souplesse et de l’évolutivité. Mais ce n’est pas à nous, syndicat d’édicter les critères de mesure des risques. Nous demandons donc à l’Ordre de bouger. C’est lui qui est décisionnaire sur ce sujet. A ne rien faire, le risque est de voir les confrères, lassés de la situation, alléger eux mêmes le protocole et peut-être se mettre en danger ».

Le syndicat demande également à l’Ordre d’organiser un dépistage sérologique généralisé des chirurgiens-dentistes et de leurs équipes afin d’avoir une enquête valable pour tout le territoire. « Dans un processus d’allègement du protocole ce critère nous semble capital, reprend Pierre Schimdt. Combien de praticiens ont contracté la Covid ? Où exercent-ils ? Cette étude sérologique permettra de faire la lumière sur la réalité de la contamination au sein des professionnels dentaires. Il permettra aussi d’évaluer le risque réel de la pratique dentaire, pour nous comme pour les patients. Des études menées à l’étranger révèlent que notre profession est finalement l’une des moins touchées par le virus, contrairement à ce que certains veulent laisser croire. »

Depuis le 26 juin, sur simple présentation de leur carte CPS, les professionnels de santé peuvent bénéficier, à leur demande, sans prescription, dans le laboratoire de biologie médicale de leur choix et gratuitement (prise en charge de l’assurance maladie), d’examens de détection du génome du SARS-CoV-2 (écouvillon) ou d’examens de recherche des anticorps (sérologie) ou de ces deux examens. Il en va de même pour les assistantes dentaires qui devront présenter leur attestation de l’ARS portant leur numéro d’inscription ADELI.

Thèmes abordés

Commentaires

Laisser un commentaire

Sur le même sujet

COVID-19

Covid-19 : Les non-vaccinés réintégrés

Le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé début mai que les soignants suspendus car n’ayant pas de schéma...
COVID-19

L’OMS lève l’alerte maximale

« C’est avec beaucoup d’espoir que je déclare que le Covid-19 n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale », a...
COVID-19

Covid-19 : L’obligation vaccinale levée à l’Assemblée

Contre l’avis du Gouvernement, l’Assemblée nationale a adopté le 4 mai, en première lecture, une proposition de loi sur la fin de...
COVID-19

Pas d’hydroxy­chloroquine contre le Covid-19

L’hydroxychloroquine, l’azithromycine et l’ivermectine sont fortement déconseillés pour prévenir ou traiter le Covid-19, chez l’adulte comme chez l’enfant, tranche une...
COVID-19

Fin de la prise en charge à 100 % pour les tests

Depuis le 1er mars, la prise en charge par l’assurance maladie des tests Covid-19 antigéniques, PCR et sérologiques s’effectue pour tous les assurés, sans distinction...
COVID-19

Covid-19 : les recommandations de vaccination de la HAS pour 2023

Compte tenu notamment de la situation épidémiologique, des variants moins virulents en circulation et de la « proportion probablement élevée, mais...