De fil en aiguille

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  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire n°3 - 15 juin 2023 (page 52-54)
Information dentaire
Sabine Betancourt est passée d’un CAP couture à son métier à l’IUCT-Oncopole, qu’elle exerce depuis trente ans : portrait d’une assistante dentaire qui a su élargir les perspectives de sa profession

«C’est une chance qui se construit ! » Ce sont les mots que Sabine Betancourt, assistante dentaire et aide-soignante experte au département de médecine bucco-dentaire de l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse (IUCT)*, emploie pour décrire son parcours. De fil en aiguille, et de formation en formation, Sabine s’est bâti une carrière aussi unique que gratifiante, et entend démontrer que lorsque le praticien et l’assistante regardent dans la même direction, le champ des possibles connaît peu de limites.

Si l’entretien est téléphonique, le sourire est perceptible à l’oreille. Sabine Betancourt, solaire jusque dans son léger accent du sud-ouest, résume le début de sa carrière : un CAP couture, une première expérience comme costumière de théâtre, avant de se réorienter vers les services d’animation de la mairie, puis vers L’Oncopole de Toulouse à tout juste 19 ans.

D’abord Agente des Services Hospitaliers (ASH) à temps partiel, elle « roule sa bosse » de service en service, jusqu’à se former en stérilisation centrale et se consacrer à temps plein à l’hôpital. Quand une maladie professionnelle la force à s’arrêter quelques mois, Sabine décide de se former en tant qu’aide-soignante. D’abord positionnée en oncologie, elle arrive en 2007 en odontologie.

C’est sept ans plus tard que change la donne, avec l’arrivée dans le service de deux dentistes qui lui instilleront la motivation nécessaire pour se former à nouveau, comme assistante dentaire cette fois-ci. Mais Sabine ne s’en tient pas là et collectionne les certifications : sevrage tabagique, maquillage thérapeutique, hypnose… Elle se constitue un véritable arsenal médical qui lui permet de proposer une prise en charge plus complète et plus spécialisée des patients de L’Oncopole, qui présentent souvent des bouches complexes, des cicatrices, des lambeaux…

Apprentissage, mais aussi échange et partage

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