Un arrêté publié au Journal officiel du 9 septembre comprend toutes les orientations prioritaires de formation nationale et une partie des orientations par profession ou spécialité, « soit d’ores et déjà plus de 200 orientations qui encadreront l’offre de DPC pour les trois années à venir », souligne l’Agence nationale du DPC.
Les orientations nationales ont été définies par les services de l’Etat, les orientations par profession ou spécialité par les CNP (conseils nationaux professionnels).
Trois axes principaux ont été retenus dans le cadre de la politique nationale de santé : l’amélioration de la prévention, du repérage et des prises en charge ; l’amélioration de l’organisation, de la pertinence et de la qualité des soins et le renforcement de la réflexion et des principes éthiques en santé.
13 orientations (n° 154 à 167) concernent directement la profession
– Chirurgiens-dentistes omnipraticiens : Dentisterie préventive, endodontique et restauratrice contemporaine ; Prise en charge de l’édentement ; Numérique et odontologie ; Prise en charge des patients à risques médicaux et/ou vulnérables au cabinet dentaire ; Diagnostic, prévention et traitement des pathologies muqueuses et osseuses bucco-dentaires et de leurs conséquences.
– Spécialité en chirurgie orale : Prise en charge avancée en chirurgie implantaire et pré-implantaire ; Prise en charge des pathologies de la muqueuse buccale ; Prise en charge des pathologies osseuses maxillo-mandibulaires ; Nouvelles techniques chirurgico-orthodontique d’ancrage osseux.
– Spécialité en bucco-dentaire : Dépistage des déficiences et incapacités masticatoires ; Prévention et traitement des pathologies bucco-dentaires des personnes âgées atteintes de troubles neuro-cognitifs ; Prise en charge odontologique des patients après irradiation cervico-faciale en cancérologie.
– Spécialité en ODF : Réévaluation des traitements orthodontiques ; Juste prescription du Cone-Beam CT (CBCT).
L’Agence publie également, et principalement à destination des organismes de DPC, des « fiches de cadrage » nécessaires à la construction de leurs actions de formation. Elles exposent le contexte, les enjeux, le périmètre et déterminent les attendus pédagogiques. Par exemple, les formations proposées dans le cadre de « la prise en charge de l’édentement » devront nécessairement porter sur une ou plusieurs des thématiques suivantes : « diagnostic et mise en œuvre des solutions thérapeutiques les plus appropriées (prothèses fixées et/ou amovibles et/ou implantaires) en tenant compte des attentes du patient notamment avec l’essor des techniques adhésives et de l’implantologie » ; « les indications et contre-indications du traitement implantaire » ; « le traitement implantaire de l’analyse pré-implantaire et sa maintenance » ; « la prévention et traitement des pathologies péri-implantaires ».
Un second arrêté, complémentaire, est prévu à l’automne. « Il pourra intégrer de nouvelles orientations » indique, enfin, l’ANDPC.
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