Empreintes optiques et limites profondes

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  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°32 - 25 septembre 2024 (page 4-5)
Information dentaire
Article analysé
Revilla-León M, Fry E, Zeitler JM, Li J, Barmak AB, Kois JC, Pérez-Barquero JA. Influence of apical finish line location of tooth preparations on the scanning accuracy of intraoral scanners with various focal lengths and scanning technologies. J Prosthet Dent 2024:S0022-3913(24)00413-X.

Porté par la révolution numérique dans le monde des soins dentaires, le marché des caméras optiques continue de se développer de manière exponentielle, incitant les industriels à proposer une offre toujours plus large, plus accessible, plus ergonomique et plus performante. Début septembre, Dentsply Sirona présentait une version sans fil de sa PrimeScan directement connectée à un cloud afin de se repositionner sur le domaine de l’ergonomie d’utilisation dominé par la Trios 5 (3Shape) parmi les scanners intra-oraux (SIO) haut de gamme. Ces dernières années, l’offre générale des SIO s’est considérablement étoffée de produits plus nombreux et/ou toujours plus performants, couvrant des domaines d’application de plus en plus larges. De nombreuses études ont montré l’équivalence, voire la supériorité des SIO sur les empreintes physico-chimiques classiques dans diverses situations. On sait toutefois depuis les premières caméras qu’un de leurs points faibles est l’enregistrement des limites profondes, intrasulculaires ; celles que « l’œil » de la caméra ne voit pas facilement. Un autre défi technique concerne aussi leur haute résolution d’acquisition en profondeur de champs, c’est-à-dire, dans ce cas, la distance en hauteur ou en profondeur sur laquelle l’acquisition est précise, fidèle à la réalité. Les derniers progrès permettent-ils désormais d’envisager toutes les situations d’empreinte avec les SIO et de se passer définitivement des empreintes surfaciques ?

L’étude rapportée a pour ambition d’apprécier la précision d’enregistrement de quatre systèmes de SIO parmi les plus vendus selon leur profondeur de champs et la situation de la limite de finition prothétique de la préparation par rapport à la gencive marginale. Dans cette étude, entièrement in vitro, un modèle d’hémi-arcade incluant une première molaire maxillaire gauche [6] préparée pour recevoir une restauration corono-périphérique…

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