À 18 mois tous les implants sont encore en place sans complication clinique rapportée.
Les résultats de cette étude sont somme toute assez classiques. Un remodelage osseux se produit essentiellement pendant la période de cicatrisation puis tout se passe, un an après la mise en charge, comme si, radiologiquement, l’os reprenait sa position de départ. La variation est plus importante pour les implants positionnés 1,5 à 2 mm sous le niveau de la crête (- 0,4 +/- 0,7 mm) que pour les implants épicrestaux (- 0,13 + /- 0,8 mm). Pour autant, ces différences restent non significatives. Comme on peut s’y attendre, il y a plus d’os en coronaire de la jonction implant-pilier avec les implants sous-crestaux et seul le groupe des implants épicrestaux présente des pertes osseuses sous la jonction implant-pilier (10,5 %). Ces résultats sont tout à fait semblables à ceux de la littérature déjà existante sur le sujet. Le même constat est fait pour l’impact sur les tissus mous.
Il est un résultat, pourtant pas mis en avant par les auteurs, fort intéressant. Le diamètre de l’implant a un impact sur le remodelage osseux : les petits diamètres (3,3 mm) ont des remodelages osseux moindres, sous-entendu des pertes osseuses moindres. Ce fait renforce l’idée que le remodelage osseux est proportionnel à l’épaisseur osseuse ; plus l’épaisseur d’os autour de l’implant est importante, plus la résorption est faible. C’est tout l’intérêt des implants de faibles diamètres, pour autant que les industriels puissent garantir leur solidité. Vouloir mettre des implants les plus larges possibles pour optimiser le profil d’émergence ne semble plus être d’actualité.
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