Janvier sobre : et pourquoi pas en 2022 ?

  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°44 - 15 décembre 2021
Information dentaire

Le #DryJanuaryFR est de retour. Le Défi de Janvier, c’est ultra-simple : ne pas boire une goutte d’alcool à partir de votre heure de lever le 1er janvier jusqu’au 31 janvier minuit. L’intérêt ? Donner un répit à son corps après des fêtes de fin d’année souvent très arrosées, mais surtout mesurer son rapport à l’alcool, repérer notamment ces verres qui ne correspondent pas à un choix délibéré mais plutôt à une routine…

Ce défi est lancé pour la troisième année consécutive par un collectif inter-associatif (associations d’entraide, professionnels de la prise en charge des addictions, sociétés savantes, associations pour la promotion de la santé, etc.) sur le modèle du Dry January britannique qui existe depuis 2013. « Les bénéfices sur la santé sont prouvés : perte de poids, meilleur sommeil, regain d’énergie, meilleure concentration et, à terme, une consommation d’alcool mieux maîtrisée, même chez celles et ceux qui n’ont pas réussi complètement le défi », assure le collectif. L’idée vous séduit ? Pour se motiver ou se faire aider, il est possible de s’inscrire sur le site internet de la campagne ou les réseaux sociaux pour recevoir des e-mails avec des recettes de cocktails sans alcool, des trucs et astuces pour trouver des alternatives à la boisson, des conseils, les lieux où trouver du soutien et de l’aide.

Rappelons que l’alcool est responsable de plus de 40 000 décès chaque année en France. Il engendre de nombreuses pathologies : arythmie cardiaque, AVC, hypertension, gastrites… Même consommé à faibles doses, il est à l’origine de multiples cancers (30 000 par an) comme celui du côlon-rectum, du foie ou du sein. La sphère oropharyngée (bouche, pharynx, larynx et l’œsophage) paye également un lourd tribut puisque presque 7 000 cancers par an sont directement liés à l’alcool.

Le coût social de l’alcool (maladies, accidents, violences, etc.) est estimé à 118 milliards d’euros par an selon l’Inserm.

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