Si les dents blanches séduisent les jeunes générations, une étude de l’Université de Göteborg montre que l’uniformité de la couleur est jugée encore plus importante.
Publiés dans « Acta odontologica Scandinavica » le 19 août, ces travaux ont été menés en ligne auprès de 2 082 Suédois âgés de 18 à 30 ans, dont 55 % de femmes, avec un âge moyen de 25 ans. Les participants ont été invités à évaluer leur satisfaction quant à la couleur de leurs dents et leur perception des irrégularités, telles que les taches ou les zones de couleur déviante.
Résultat : 77 % se déclarent globalement satisfaits de la teinte de leurs dents. Mais chez ceux qui percevaient une irrégularité colorimétrique, la satisfaction diminuait nettement.
Sur une échelle de 0 à 10, les dents blanches obtiennent une note moyenne de 7,25, tandis que l’uniformité de la couleur atteint 8.
Exposés à des photographies de dents présentant des anomalies (hypominéralisation molaires-incisives, fluorose et déminéralisation), 94 % des répondants ont identifié la déviation de couleur comme le principal facteur d’inacceptabilité esthétique, davantage que la teinte ou l’étendue de la dyschromie.
Parmi les répondants, 22 % des femmes et 13 % des hommes avaient déjà bénéficié d’un blanchiment. Chez ceux déclarant une coloration anormale, 9 % avaient reçu un traitement correcteur, mais plus d’un sur deux (52 %) se disaient intéressés par une prise en charge.
Ces résultats soulignent l’importance de la couleur dentaire dans l’estime de soi des jeunes adultes. Si la blancheur reste un critère valorisé, c’est bien l’uniformité qui détermine avant tout l’acceptabilité esthétique. Pour les praticiens, ces données rappellent l’intérêt de prendre en charge précocement les anomalies colorimétriques.
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