Face à la montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) en santé, la Haute autorité de santé (HAS) entend « jouer tout son rôle » dans l’évaluation et l’encadrement de ces technologies, explique-t-elle le 9 avril. Elle va particulièrement se pencher sur les outils entrant dans son périmètre d’évaluation, comme certains dispositifs médicaux numériques ou systèmes de télésurveillance, en vue d’éclairer les décisions de remboursement.
Pour les autres usages, la HAS élabore « un cadre de confiance » afin d’orienter les professionnels et établissements de santé dans le choix et l’intégration d’outils pertinents. Trois axes guident l’Autorité : aider à la sélection des systèmes d’IA, accompagner les usages avec des recommandations, et développer des outils d’évaluation adaptés. En interne, la HAS expérimente aussi l’IA pour l’analyse des commentaires patients et la revue de littérature scientifique. Elle publiera prochainement plusieurs guides et documents, dont un sur l’IA générative en contexte de soins.
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