Pour une large majorité de Français, l’utilisation des nouvelles technologies et des données numériques sont des facteurs d’amélioration de la sécurité des soins et d’accélération de la prise en charge des patients, montre un sondage réalisé par Ipsos pour l’association LIR (Laboratoires internationaux de recherche) dévoilé le 8 juin. Quatre Français sur cinq (78 %) seraient prêts à rendre l’ensemble des données concernant leur santé (dossier médical, résultats d’analyses, radios, ordonnances…) accessibles à tous les professionnels de santé qui les suivent. 73 % se disent même prêts à donner accès aux données de leur dossier médical aux scientifiques pour qu’ils puissent réaliser des travaux de recherche, tout en gardant les données confidentielles. Parmi les 2 000 personnes interrogées par internet du 27 au 31 mai, 81 % estiment en outre que ces technologies permettent de réduire les risques d’interaction médicamenteuse, d’adapter les traitements en fonction de l’évolution de l’état de santé, d’assurer un meilleur suivi après une prise en charge ambulatoire (79 %), un contrôle plus régulier et plus rapide de l’évolution des maladies (79 %) et une meilleure information des patients (78 %).
Mais voilà, tout cela reste théorique. Car en réalité, très peu de ces mêmes sondés utilisent réellement ces technologies : 5 % disent suivre les marqueurs de l’évolution de leur maladie (glycémie, tension, virologie, etc.) via une application sur téléphone ou par internet, 6 % utilisent des outils permettant aux médecins qui les suivent de collecter les données à distance et 18 % utilisent des outils de surveillance de l’activité physique (rythme cardiaque, etc.). Qu’en sera-t-il quand l’utilisation des outils de mesure connectés sera plus développée ?
La santé, petit poucet de l’assurance privée
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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