À partir de 5,1 millions de téléconsultations réalisées en 2024 par près de 15 000 professionnels, Doctolib dresse, le 17 juin, un panorama détaillé de cette pratique en médecine de ville, couvrant cinq spécialités : médecine générale, psychiatrie, pédiatrie, dermatologie et gynécologie. La télé-consultation représente 7,4 % de l’activité des médecins concernés. L’étude met en lumière une utilisation variable selon les spécialités. La psychiatrie enregistre la part la plus élevée (20,3 %), devant la médecine générale (8,1 %) et la pédiatrie (5,1 %).
L’outil reste essentiellement utilisé pour le suivi de patients déjà connus (82 % des cas), avec des délais d’accès rapides : 54 % des actes sont programmés en moins de 48 heures. Les jeunes adultes (25-34 ans) y ont plus recours que les plus âgés, et l’adoption est comparable entre zones urbaines et sous-denses. La téléconsultation facilite aussi l’accueil de nouveaux patients : en médecine générale, les praticiens l’utilisant comptent 42 % de nouveaux patients, et jusqu’à + 41 % de file active en psychiatrie.
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