Le Musée de l’Art dentaire de Garancière

  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°34 - 6 octobre 2021 (page 36-37)

Vue de la façade entre 1960 et 1970.

Information dentaire

  • Propos recueillis par Micheline Ruel-Kellermann auprès de Grégory Aupiais, responsable administratif de l’UFR d’Odontologie Garancière et initiateur du Musée de l’Art dentaire.
  • Sous l’égide de Société Française d’Histoire de l’Art Dentaire (SFHAD)
  • Musée Virtuel de l’Art Dentaire (MVAD)
  • Association de Sauvegarde du Patrimoine de l’Art Dentaire

Ce n’est pas commun… Dès la création de l’UFR d’odontologie de Garancière en 1882, ses statuts prévoyaient la création d’un musée pour y abriter des collections patrimoniales. S’il a toujours existé, il a connu des fortunes diverses au cours de la longue histoire de “Garancière”. Retour sur ce gardien de l’histoire de l’Art dentaire et la vénérable institution qui l’a de tout temps abrité…

L’Unité de Formation et de Recher-che d’Odontologie Garancière a vu le jour le 8 juin 1882, après le vote d’une motion par le conseil de la Faculté de Médecine de Paris, qui préconisait la création d’une école professionnelle afin d’élever le niveau de la formation théorique, pratique et clinique des praticiens de l’Art dentaire, tout en les inscrivant en parallèle dans une réelle dimension médicale. L’Institut odonto-technique de France fut ainsi inauguré deux ans plus tard, en 1884.

Installé dans un premier temps au 3 rue de l’Abbaye dans le VIe arrondissement, et devant le succès grandissant de la structure comme de la formation qu’il dispensait, l’Institut odonto-technique de France fut reconnu d’utilité publique en 1892 et traversa le boulevard Saint-Germain au début du XXe siècle pour emménager dans de nouveaux bâtiments, sans doute plus adaptés, sis au numéro 5 de la rue Garancière, sur d’anciennes dépendances de l’hôtel de Brancas, et plus précisément d’une académie et de deux manèges équestres.

Les débuts

Héritière de cette école privée, l’UFR d’Odontologie Garancière occupe toujours ces mêmes locaux, désormais universitaires, constituant un exemple assez unique d’une continuité de lieu, de temps et de destination dans un même espace, et dont la richesse du patrimoine archivistique sera, à ne pas en douter, dans un futur proche, un objet d’études et de recherche. À travers ces documents, c’est en effet l’histoire de la construction d’une profession de santé qui se déroule. Bien que structurellement tournée vers l’avenir, cette composante n’a pas pour autant renié le passé et, dès la création de l’UFR en 1882, un musée avait été prévu dans ses statuts afin d’y abriter des collections patrimoniales. Celles-ci ont connu quelques avanies au gré de l’évolution du site. Toutefois, le musée n’avait ni la place, ni l’importance qui est la sienne…

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