« La surmortalité, qui accompagne systématiquement les épisodes de canicule, a été limitée compte tenu de l’intensité de l’épisode subi cette année », s’est félicitée Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, le 21 septembre. Étendue du 24 juillet au 8 août, la canicule 2018 a été marquée par son ampleur (67 départements concernés), et sa durée, la plus longue rencontrée depuis 2006 (16 jours).
1 480 décès supplémentaires ont été enregistrés par rapport à la moyenne observée aux mêmes périodes des années sans épisode de canicule. En comparaison, la canicule de 2003 avait entraîné 15 000 décès supplémentaires, celle de 2006, 2 100 décès supplémentaires et celle de 2015, dont les caractéristiques sont comparables à cette année, 1 739 décès supplémentaires. Selon la ministre, « cet impact sanitaire modéré » est le résultat de la mobilisation « des pouvoirs publics et des acteurs de terrain ».
Les canicules s’emballent, la mortalité diminue
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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