Les effets d’une vidéo humoristique sur la mémorisation d’une information sur le consentement à un traitement orthodontique

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°3 - 15 juin 2020
Information dentaire
Levine TP. The effects of a humorous video on memory for orthodontic treatment consent information. Am J Orthod Dentofacial Orthop. 2020 Feb;157(2):240-4.

La communication des informations sur les traitements est essentielle en orthodontie. Le défi consiste à le faire efficacement, de telle sorte que les patients les comprennent et s’en souviennent, ce qui est la définition d’un véritable consentement éclairé. Des études antérieures ont établi que les informations sont plus facilement mémorisées lorsqu’elles étaient présentées à l’aide de moyens multimédia. De même, il a été démontré que l’humour augmente la rétention d’informations.

L’objectif de cette étude prospective, basée sur un questionnaire, était de déterminer si l’humour pouvait améliorer la mémorisation d’informations relatives à un traitement orthodontique, telles celles du formulaire de consentement éclairé de l’Association américaine des orthodontistes (AAO), à court terme et après six semaines, par rapport aux mêmes informations présentées sans humour.

L’étude a été menée à New York (États-Unis), à la clinique orthodontique du Jacobi Medical Center, dans le Bronx, et dans un cabinet d’orthodontie privé. Deux vidéos, une humoristique (H) et une non humoristique (NH), ont été produites avec des informations identiques sur le consentement au traitement orthodontique.
Trente-huit nouveaux patients orthodontiques ont été sélectionnés au hasard et divisés en deux groupes H (n = 20) et NH (n = 18), auxquels ont été présentées les vidéos H ou NH. Des questionnaires identiques avec des réponses à choix multiples pour juger de la mémorisation du contenu ont été remplis par les deux groupes immédiatement après avoir regardé la vidéo (T1) et six semaines plus tard (T2). Un test t de Welch à intervalle unilatéral a été utilisé pour analyser les résultats.

Les patients recevant des informations sur un traitement orthodontique présentées avec humour en mémorisent une quantité significativement plus importante après six semaines.

À T1, aucune différence significative…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Revue de presse

Modélisation des restaurations adhésives en céramique, IA vs expérience professionnelle

Parmi les thèmes qui seront abordés dans les formations du prochain congrès de l’ADF, on trouve les restaurations partielles collées...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Tenons fibrés vs inlay-cores : études cliniques et taux de succès

Notre dernière revue de presse parue dans le numéro du 8 octobre (L’Information Dentaire n° 34) a révélé que l’étude avec...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Prédictibilité du mouvement de dérotation par aligneurs et facteurs influençant : une étude rétrospective

Contexte et objectifs : Plusieurs études ont évalué l’efficacité globale de la dérotation et proposé une valeur générale de surcorrection (environ...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Indications et limites des traitements par aligneurs : consensus international selon une méthode Delphi modifiée

Objectifs : Les objectifs de cette étude étaient de recueillir l’avis d’experts sur les aspects essentiels du traitement par aligneurs et...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Endodontie guidée et localisateur d’apex

Si la chirurgie guidée, que nous avons déjà abordée dans une précédente revue de presse, représente une niche concernant principalement...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Étude exploratrice des variables cliniques des patients présentant un DTM permettant de les regrouper selon le mécanisme putatif de la douleur en cause

Objectifs Les dysfonctionnements temporomandibulaires (DTM), en tant que troubles musculosquelettiques, sont dits « non spécifiques », car aucune cause n’est clairement identifiée....