Réunis à Genève, plus de cent États parties à la Convention de Minamata sur le mercure ont adopté le 7 novembre une mesure qualifiée d’« historique » : la suppression progressive des amalgames dentaires à base de mercure d’ici 2034.
Cette décision, « saluée par des applaudissements en séance plénière » souligne le communiqué de l’organisation, marque « un tournant mondial pour la santé publique et la protection de l’environnement ».
A partir de 2034, la fabrication, l’importation et l’exportation des amalgames mercuriels seront totalement interdites.
Ce calendrier vise à permettre aux pays de mettre en place des alternatives et des dispositifs de suivi, tout en renforçant la coopération internationale pour réduire l’exposition au mercure. Cette mesure s’inscrit dans une série de vingt et une décisions prises par lors de cette conférence pour limiter l’usage du mercure dans divers secteurs, notamment les produits éclaircissants pour la peau et l’orpaillage artisanal, afin de réduire les risques sanitaires et environnementaux.
Rappelons qu’en Europe, la transition est déjà engagée : depuis le 1er janvier 2025, il est, en principe, interdit à tout chirurgien-dentiste d’utiliser des amalgames mercuriels. Des dérogations limitées sont prévues pour des besoins médicaux spécifiques, mais l’exportation est d’ores et déjà proscrite et l’importation sera à son tour interdite dès juillet 2026.
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