Parcours ADF 2022 : savoir prescrire en parodontologie

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  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°39 - 9 novembre 2022 (page 90-93)
Information dentaire
Le mercredi 23 novembre à 16h, une séance (B34) animée par Michèle Reners et Frédéric Duffau abordera les prescriptions en parodontologie, nombreuses et variées. Certaines sont très classiques et indispensables, relatives à l’hygiène dentaire (brosses à dents manuelles ou électriques, brossettes interdentaires…). Pour leur part, les antimicrobiens, sous forme de bains de bouche, ont des indications bien spécifiques et le choix des molécules efficaces fait la différence. Les antibiotiques, eux, font partie de l’arsenal thérapeutique mais leurs indications sont limitées. Quant aux antidouleurs et aux anti-inflammatoires, ils seront prescrits en fonction du tableau clinique. Enfin, au vu des connaissances actuelles de la science, le praticien peut aussi être amené à conseiller également des macro et micronutriments.

Dès lors que les patients apprennent qu’ils présentent une maladie parodontale, ce terme de  « maladie » les oriente par réflexe dans un schéma de prescription médicamenteuse. Et il est vrai, que du point de vue du soignant, la prescription d’antiseptiques, voire d’antibiotiques, peut vite être perçue comme une évidence, voire une nécessité thérapeutique. Or, prescrire est un acte délicat, car il enjoint de prendre un remède, et le patient a dès lors le sentiment que son problème a une solution et que l’ordonnance qui lui est délivrée est un premier pas vers la guérison.

Néanmoins, si la prescription en parodontologie comprend bien entendu ces volets chimiques antibactériens, elle ne s’y cantonne pas. La prescription de moyens mécaniques d’hygiène orale, tels que brosses à dents et moyens de brossage interdentaires, est sans doute d’une plus grande importance et doit résulter d’un engagement fort du praticien autant dans le choix du matériel, dans son calibrage (brossettes interdentaires) que dans l’apprentissage de son utilisation au fauteuil (fig. 1 et 2) [1]. Le temps passé à expliquer est également essentiel, car il faut s’assurer que le patient comprend ce qui lui est demandé et en saisit la nécessité.

D’autres prescriptions s’imposent évidemment. Il y a celles que l’on rédige après avoir réalisé une intervention chirurgicale. Il s’agit alors d’antalgiques, éventuellement d’anti-inflammatoires. Ce sont aussi des bains de bouche antiseptiques. Pour ces derniers, les conditions d’utilisation doivent être clairement précisées : après le brossage, pendant au moins une minute, et durant une période encadrant le délai de cicatrisation. Et ce, sans oublier les prescriptions qui se posent parfois préalablement à l’intervention chirurgicale. Il s’agit des antibiothérapies prophylactiques dont nous devons nous assurer du bon respect…

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