Les bisphénols, les phtalates, les parabènes, les éthers de glycol, les retardateurs de flamme bromés et les composés perfluorés, qui sont pour certains d’entre eux des perturbateurs endocriniens ou des cancérigènes, avérés ou suspectés, « sont présents dans l’organisme de l’ensemble des adultes et des enfants », conclut Santé publique France, le 3 septembre en publiant une étude menée sur un échantillon représentatif composé de 1 104 enfants et 2 503 adultes.
L’agence de Santé a étudié 70 biomarqueurs à partir des prélèvements biologiques (urines, sérum et cheveux) et un questionnaire sur les habitudes de vie, les consommations alimentaires et les caractéristiques des participants.
« Les niveaux d’imprégnation mesurés sont comparables à ceux d’autres études menées à l’étranger, notamment aux États-Unis et au Canada, à l’exception des retardateurs de flamme bromés, des bisphénols S et F et des parabènes », souligne l’Agence publique.
Des niveaux d’imprégnation plus élevés sont retrouvés chez les enfants, ce qui pourrait s’expliquer par davantage de contacts cutanés avec ces produits du quotidien (jouets, peinture…) qu’ils portent à la bouche.
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