Prothèses maxillo-faciales et chirurgien-dentiste : un lien pour toute la vie

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°25 - 24 juin 2020
Information dentaire
Article analysé : De Caxias FP, Dos Santos DM, Bannwart LC, de Moraes Melo Neto CL, Goiato MC. Classification, history, and future prospects of maxillofacial prosthesis. Int J Dent 2019 Jul 18;2019:8657619.

Le domaine de la prothèse maxillo-faciale (PMF) est plutôt mal connu des omnipraticiens qui le considèrent, souvent à raison, comme un exercice hospitalier. En effet, cette discipline, dont le but principal est de restaurer des pertes de substance tissulaires souvent importantes liées à des défauts congénitaux, traumatiques ou en lien avec le traitement de cancers, implique souvent une équipe thérapeutique pluridisciplinaire. Si la majorité des praticiens ne fera jamais de PMF, beaucoup auront sans doute dans leur patientèle des personnes qui en auront besoin, à la suite de cancers oraux notamment. Ils devront alors savoir leur donner les explications nécessaires pour les rassurer, les orienter et parfois assurer le suivi de leur prothèse. Les auteurs de cet article nous proposent donc de mieux comprendre les différents domaines d’application de la PMF, les matériaux qui y sont employés et les perspectives à venir.
Les auteurs rappellent d’abord l’étendue de ce domaine qui implique l’implantation de substituts artificiels aux structures intra- et extra-orales. Peuvent être concernés les yeux, le nez, les oreilles, les os maxillaire et mandibulaire, les os du crâne ou le palais qui peuvent être partiellement ou totalement altérés.

Les prothèses restauratrices, en particulier les prothèses dentaires, sont alors soutenues ou retenues par des structures telles que des implants dentaires, les tissus résiduels avec parfois le recours à des pâtes adhésives, par les cavités tissulaires ou par les dents résiduelles. Elles ont un impact très important sur l’amélioration de la qualité de vie et l’estime de soi chez les patients souvent traumatisés par ces mutilations. Ces prothèses leur permettent de retrouver une vie sociale et familiale et mettent en jeu toute une équipe thérapeutique coordonnée incluant chirurgien maxillo-facial, chirurgien-dentiste, prothésiste, orthophoniste et psychologue.

À partir de l’étude…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Pulpotomie permanente et dents permanentes

La pulpotomie est le moyen le plus efficace pour soulager rapidement les symptômes douloureux d’une pulpite irréversible, classiquement dans l’attente...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Caractéristiques du sourire et préférences des patients

Un beau visage est un avantage préférable à toutes les lettres de recommandation. » C’est ainsi qu’Aristote expliquait l’importance de l’esthétique...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Chirurgie des canines maxillaires incluses : operculisation ou pas ?

L’inclusion de la canine maxillaire est observée dans 1 à 3 % de la population, pouvant aller jusqu’à 24 % en population...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Hommage à Matthias Kern

Avec le décès du pape François, l’Église catholique a perdu son chef, considéré dans la tradition chrétienne comme l’héritier de...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Évaluation tridimensionnelle de l’appareil Carriere Motion 3D dans le traitement de la malocclusion de classe II

Objectif : Cette étude avait pour objectif d’évaluer les effets de l’appareil Carriere Motion 3D (CMA) associé à un appareil...
Revue de presse

Article réservé à nos abonnés Quelle est la prévalence et quels sont les facteurs de risque associés au syndrome du fil chez les étudiants en odontologie ? Une étude transversale

Contexte et Objectif : Le syndrome du fil (SF) désigne des déplacements dentaires qui peuvent être qualifiés d’aberrants, d’inexpliqués ou...