En 2024, 4 867 personnes du secteur dentaire ont été suivies dans le cadre de leurs activités professionnelles les exposant aux rayonnements ionisants. Résultat : 89 % d’entre elles reçoivent des doses inférieures à 0,1 mSv (millisievert). 0,1 mSv étant le « seuil d’enregistrement » à partir duquel on commence à mesurer l’exposition aux rayonnements, ces personnes sont donc considérées comme « non exposées ».
Pour autant, la dose individuelle annuelle moyenne est de 0,03 mSv, indique le bilan annuel sur l’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants en France publié par l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) le 11 septembre.
En effet, 460 personnes ont tout de même reçu entre 0,1 et 1 mSv, faisant grimper la moyenne. « Une dose de 1 mSv est considérée en radioprotection comme une dose faible voire très faible », rassure l’ASNR sur son site internet.
17 personnes ont reçu entre 1 et 5 mSv sans que le bilan n’indique les raisons de ces surexpositions et aucune plus de 10 mSv.
Dans le domaine des activités de santé autres que dentaires, c’est-à-dire médicales et vétérinaires, 114 435 travailleurs ont été suivis. La dose individuelle moyenne est de 0,06 mSv en médecine et de 0,02 mSv dans le secteur vétérinaire.
Globalement, 248 814 travailleurs ont été suivis en 2024 : industrie nucléaire ou non, santé, recherche, exposition à la radioactivité naturelle… La dose individuelle moyenne s’établit à 0,35 mSv.
Ce sont les travailleurs exposés aux rayonnements cosmiques (personnel navigant, par exemple), ainsi que ceux manipulant des matières premières contenant des éléments issus des familles naturelles du thorium, de l’uranium ou d’autres sources d’origine naturelle qui reçoivent la dose individuelle moyenne la plus élevée (1,15 mSv), avant même les travailleurs du nucléaire (0,55 mSv).
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