Les patchs utilisés dans le sevrage tabagique ne peuvent se substituer l’un à l’autre », souligne l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) le 29 janvier, après avoir reçu un signalement de pharmacovigilance.
Quatre spécialités de patchs sont actuellement disponibles et délivrent des quantités de nicotine diverses : 7 mg, 14 mg ou 21 mg, sur une durée de 24 heures pour Niquitin, Nicotinell, Nicopatch, ou 10 mg, 15 mg ou 25 mg, sur une durée de 16 heures pour Nicoretteskin. Or, écrit l’ANSM, « la biodisponibilité de ces patchs, c’est-à-dire la vitesse et la fraction absorbée du principe actif pour produire son action thérapeutique, n’a pas été comparée entre les différentes spécialités.
C’est pourquoi, pour un même dosage, deux patchs de nicotine de marques différentes peuvent libérer le principe actif plus ou moins rapidement au cours de la période indiquée ». Conclusion : la substitution d’un patch par un autre peut entraîner des symptômes de manque tels qu’une irritabilité, de l’anxiété, des perturbations du sommeil, ou de surdosage : nausées, maux de tête ou encore palpitations.
Toujours le même patch tu prendras
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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