Le nombre de personnes obèses (indice de masse corporelle, IMC, supérieur à 30) observé dans 73 pays depuis le début des années 1980 a plus que doublé. En 2015, 107,7 millions d’enfants et 603,7 millions d’adultes souffraient d’obésité selon une étude publiée le 12 juin dans l’England Journal of Medecine. Selon la même étude, le poids trop élevé est à l’origine de 4 millions de décès dans le monde en 2015 dont 40 % de personnes en simple surpoids (IMC supérieur à 25). Les États-Unis comptent le taux d’obésité le plus élevé pour les enfants et les jeunes adultes, avec près de 13 %, tandis que l’Égypte est en tête pour la prévalence des adultes obèses, avec environ 35 %. Les incidences les plus faibles d’obésité des adultes sont observées au Bangladesh et au Vietnam (seulement 1 %). La Chine et l’Inde, comptaient le plus grand nombre d’enfants obèses (respectivement 15,3 et 14,4 millions).
Stabilité en France
Une étude publiée par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 13 juin à partir des données des Études nationales nutrition santé indique une stabilité du surpoids et de l’obésité en France chez les adultes et les enfants entre 2006 et 2015.
En 2015, chez les adultes, la prévalence du surpoids (obésité incluse) était de 54 % chez les hommes et 44 % chez les femmes, et l’obésité atteignait 17 %, sans évolution depuis dix ans. En 2015, chez les enfants, cette prévalence était de 16 % chez les garçons et 18 % chez les filles, sans évolution significative depuis 2006. « La prévalence de la maigreur augmentait significativement et atteignait 13 % en 2015 », soulignent les auteurs.
Ces résultats satisfaisants sont à mettre au crédit des campagnes de santé publique (manger/bouger) lancées dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS) mis en place voici une quinzaine d’années.
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