Le Défi de janvier (Dry January) revient en 2026 pour sa septième édition. Cette campagne citoyenne semble s’imposer comme la plus efficace pour faire évoluer les comportements face à l’alcool.
Selon une étude dévoilée par la Fédération Addiction le 4 décembre, 58 % des participants continuent de moins boire huit mois après avoir relevé le défi. Une efficacité remarquable alors que la consommation d’alcool reste la deuxième cause de mortalité évitable en France, responsable de plus de 40 000 décès chaque année et de près de 30 000 cancers, dont 7 000 touchant la sphère oropharyngée.
Le principe est simple : ne pas boire d’alcool du tout du 1er au 31 janvier. Mais les bénéfices vont bien au-delà d’un mois d’abstinence.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Toujours selon cette étude menée en 2024 auprès de 2 123 personnes ayant participé à l’opération en 2024 : 54 % des participants constatent une amélioration de leur bien-être mental, 42 % se sentent physiquement mieux et 31 % dorment mieux. Surtout, 58 % se disent plus confiants pour refuser un verre dans un contexte social.
« Faire une pause d’un mois, c’est donc bien plus qu’un simple défi : c’est repenser durablement son rapport avec l’alcool », souligne l’association.
Sans soutien de l’État, le Dry January repose sur un collectif d’associations, de sociétés savantes et de collectivités. Son succès tient à une approche positive et non culpabilisante, renforcée par des outils pratiques : des mails d’accompagnement et d’encouragement tout au long du mois de janvier, les applications Try Dry ou mydéfi à télécharger, et un groupe Facebook d’entraide (Le Défi de janvier #Défidejanvier).
Informations et inscription sur www.dryjanuary.fr.
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