Vers une régionalisation du numerus clausus ?

  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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La ministre de la Santé, Marisol Touraine devait présenter le 16 novembre lors d’un déplacement à la Faculté de médecine de Tours son « Pacte territoire santé », deuxième du nom. Mais pour cause d’attentats, l’événement a été reporté sine die. Selon l’AFP, Marisol Touraine devait annoncer une « hausse immédiate de 6,4 % du numerus clausus », ciblée sur dix régions. Le Centre-Val-de-Loire disposerait de 20 places supplémentaires, l’Auvergne et la région Rhône-Alpes de 18 chacune, la Bourgogne de 15, la Réunion 12, la Haute-Normandie 13, la Basse Normandie 7, le Nord-Pas-de-Calais 10, les Antilles-Guyane 10 et la Picardie 8. Cette régionalisation du numerus clausus doit permettre de lutter contre « l’inégale répartition des médecins » sur le territoire. Aucune information n’a filtré concernant le numerus clausus des chirurgiens-dentistes.
D’autres mesures pour attirer les jeunes vers la médecine libérale devaient également être présentées. Ainsi, les étudiants de 2e et 3e cycles dans plusieurs spécialités (en particulier en gynécologie médicale, ophtalmologie, pédiatrie, cardiologie, dermatologie) seraient incités à réaliser des stages en maison ou centre de santé plutôt qu’à l’hôpital, à l’instar des étudiants en médecine générale qui font leur stage dans des cabinets libéraux. Le nombre de Contrats d’Engagement de Service Public (CESP) proposés aux étudiants devrait également être accru, passant de 1 300 à 1 700 en 2017. Signé par les étudiants dès la deuxième année, s’ils le souhaitent, le CESP ouvre droit au versement d’une allocation mensuelle de 1 200 € bruts jusqu’à la fin de leurs études. En contrepartie, les bénéficiaires s’engagent dès la fin de leurs études à exercer leur art pour une durée équivalente à celle du contrat, à titre libéral ou salarié, dans des zones géographiques définies par les ARS où la répartition des professionnels de santé n’est pas satisfaisante.
Objectif, à travers l’ensemble des mesures de ce « Pacte territoire santé » n° 2 : inciter 1 000 jeunes à s’installer dans les déserts médicaux d’ici à 2017.

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