L’enseignement d’une bonne hygiène orale à nos patients est sans doute l’une des actions les plus délicates à mener dans notre activité. D’abord parce que notre nomenclature ne le reconnaît pas comme un acte en ne le codant pas, lui refusant ainsi son importance et la possibilité d’une prise en charge. Ensuite parce que le choix des mots et notre attitude vont avoir un impact considérable sur l’acceptation par le patient d’aborder ce thème, qu’il croît connaître et dont il accepte difficilement la remise en question.
Enfin, parce que nous avons été élevés à l’exclusivité de la technique du rouleau et du fil dentaire, voire de la brosse électrique, alors que ces moyens ne conviennent pas à tous les patients pour des raisons de dextérité, d’anatomie dentaire, de biotype gingival ou encore de risque de traumatisme.