Une patiente de 70 ans se présente en consultation pour la réhabilitation des sites 35 et 37 séparés par une molaire, elle-même prothétiquement restaurée. Un implant de diamètre 5 x 10 mm en 37 et un implant de diamètre 4,2 x 13 mm en 35 (C1, MIS) présentant une connexion conique ont été posés dans ce secteur postérieur où les dimensions du volume osseux sont suffisantes.
Trois mois sont passés et le temps est venu de réhabiliter prothétiquement les sites implantés.
Séquence prothétique
Étape de la prise d’empreinte
La patiente se présente avec ses piliers de cicatrisation en place après une cicatrisation osseuse et transgingivale satisfaisante (fig. 1a et b). Les piliers de cicatrisation sont dévissés et révèlent le diamètre des composants prothétique, plateforme large de Ø 5 mm pour le col vert et plateforme standard pour l’implant au col violet (fig. 1c).
Une empreinte est prise à l’aide de transferts d’empreinte clipsés destinés à être emportés dans l’empreinte. La bonne assise des transferts clipsés est radiographiquement contrôlée (fig. 1d et e). Les transferts d’empreinte (fig. 1f) reçoivent l’analogue d’implant correspondant au diamètre de sa plateforme (fig. 1g) et le maître-modèle peut être coulé.
Confection par CFAO des piliers unitaires
Des piliers unitaires customisés sont préparés selon un procédé totalement numérisé à partir de blocs de titane préfabriqués dont la base correspond à la connexion conique du col implantaire (fig. 2a). Un « scan-body » est vissé sur les analogues du maître-modèle (fig. 2b et c) pour permettre une numérisation du maître-modèle (fig. 2d et e). Sur le logiciel de CAO, les piliers sont dessinés puis centrés sur le bloc de titane (fig. 2f à k). Le fichier STL est envoyé au centre d’usinage numérisé (MGuide, Israël), qui réalise les piliers customisés à partir de chaque bloc…