En 2014, l’American Association of Oral and Maxillofacial Surgeons (AAOMS) [1] a défini les critères de diagnostic de l’ostéonécrose (tableau 1), les différents stades (tableau 2) et la prise en charge. Cette classification est à ce jour la plus employée dans les différentes études évaluant les traitements des ostéonécroses. Cependant, la prise en charge de ces dernières reste controversée puisqu’il n’existe pas à ce jour de consensus reconnu [2]. Différentes approches thérapeutiques sont proposées, allant de thérapeutiques médicales comme l’antisepsie locale avec de la chlorhexidine à 0,12 ou 0,2 %, l’antibiothérapie, l’oxygénothérapie hyperbare, la biostimulation laser, le teriparatide, l’association de pentoxifylline et tocophérol et des thérapeutiques chirurgicales conservatrices ou étendues associées à l’usage ou non à la fluorescence ou de PRF (Platelet Rich Fibrin) ou d’autres thérapeutiques médicales [1, 3-6].
Les objectifs de traitement, une fois le diagnostic posé, sont multiples [1], il s’agit de :
- contrôler la douleur ;
- contrôler l’infection muqueuse et osseuse ;
- éviter la progression ou la récidive de l’ostéonécrose.
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Tableau 1. Critères de diagnostic de l’AAOMS [1] |
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1. Traitement antérieur ou actuel par inhibiteur de la résorption osseuse ou anti-angiogénique |
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2. Exposition osseuse directe (ou via fistule intra ou extra-orale dans la région maxillo-faciale) persistante depuis plus de huit semaines |
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3. Absence d’antécédents de radiothérapie cervico-faciale, ou de diagnostic local de récidive tumorale ou de métastase |
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Tableau 2. Stades d’ostéonécroses selon AAOMS [1] |
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Patient à risque d’ostéonécrose ayant été traités par des bisphosphonates per os ou par voie intraveineuse |
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Stade 0 Pas d’os nécrotique apparent, mais présence de signes cliniques ou radiographiques |
