Avantages de la démarche
• Lorsque le challenge, qui consiste à faire coïncider au mieux les exigences prothétiques définies par la piézographie et les impératifs chirurgicaux, est atteint, les piliers implantaires sont posés au sein du couloir d’équilibre neuromusculaire.
Dès lors, les reconstructions peuvent s’envisager sans limitation des volumes et de l’esthétique. Ce, d’autant que la trame PEEK assure une légèreté, même aux reconstructions importantes.
• Le protocole s’adresse donc également aux patients avec pertes ostéomuqueuses sévères.
L’infrastructure compense la perte de hauteur et, de par sa passivité, nous affranchit des stress mécaniques et s’inscrit dans l’intégration physiologique au long cours.
• La maintenance est aisée pour le patient à la fois au niveau des piliers et de la partie prothétique muco-portée. Cette solution thérapeutique peut convenir même à des patients diminués ou dépendants, car la maintenance peut être prise en charge par la structure d’assistance à la personne, à la faveur d’une simple formation aux techniques de brossage intra et extra-buccal. Plus les états de surfaces de piliers sont lisses, plus facile est la maintenance. La granulométrie de surface du Peek poli est plus fine que celle de la zircone ou du titane [1].
• Le suivi du patient s’en trouve simplifié à long terme : tout est accessible à l’examen visuel. Dans le cas de notre patient, nous avons fait une évaluation plus poussée à deux ans . Son suivi actuel est trimestriel. Au début, nous l’avons contrôlé tous les mois pendant un an.
Le suivi des patients sera différent selon l’étiologie des pertes dentaires. Les patients à risque parodontal bénéficient d’un suivi plus serré, avec contrôle de plaque autour des piliers télescopiques [2, 3]. Car, si les conditions extrinsèques ont changé, les facteurs de risques intrinsèques demeurent.