Echec de teinte et de communication avec le laboratoire : échec et mat ?

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°4 - 30 septembre 2015 (page 217-223)
Information dentaire
Quelles sont les conséquences d’une mauvaise prise de teinte ?
Quels sont les outils à la disposition du praticien pour mener à bien cette étape du traitement ?
Comment communiquer avec son laboratoire de prothèse ?

L’échec prothétique est malheureusement présent au sein de notre pratique. Néanmoins, il nécessite d’être détaillé et évalué, car tous les échecs ne sont pas identiques et n’ont surtout pas les mêmes conséquences. Il peut se traduire par un problème de teinte, courant lors d’une restauration antérieure, jusqu’à un problème radiculaire infectieux ou mécanique aboutissant à la perte de l’organe dentaire.
Pendant très longtemps les échecs en prothèse fixe traditionnelle constituaient en un descellement des restaurations, une fracture du matériau cosmétique ou une fracture de pilier. Tous ces échecs étaient dus à une erreur d’indication clinique ou à un réglage fonctionnel inadéquat (1).
Avec le développement des techniques esthétiques et implantaires, de nouveaux échecs sont apparus.
En effet, la plupart des problèmes implantaires se situent au niveau de la prothèse implantoportée et peuvent être de nature différente :
• mauvaise gestion des tissus mous,
• récession parodontale,
• résorption osseuse,
• absence de mimétisme de la restauration prothétique par rapport à la dent controlatérale naturelle.
Un des échecs prothétiques le plus courant et le plus flagrant reste celui du rendu esthétique et de la forme (2). La couleur n’est pas le critère de réussite majeure d’un traitement esthétique, d’autant que la prise de teinte est restée pendant très longtemps une notion subjective dont le choix dépendait du praticien.
Les restaurations, une fois assemblées,
« scellent le sort » du patient. Or, une communication insuffisante avec celui-ci, un mauvais diagnostic, une conception erronée de la prothèse fixée conduiront inévitablement à l’échec. Ce dernier peut survenir à court terme et compromettre la restauration prothétique partiellement ou totalement.
Le comportement du praticien vis-à-vis de cet échec doit être adapté tant sur le plan humain par rapport au patient, que sur le plan…

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