Examens radiographiques dentomaxillaires : principes, matériels et indications

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  • Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°2 - 15 juin 2014 (page 93-102)
Information dentaire
Résumé
Cet article rappelle les différentes techniques radiographiques intra- et extra-orales, leurs avantages et leurs inconvénients. Il est en effet essentiel pour le clinicien de respecter certaines procédures (programmation de la machine, préparation et positionnement du patient…) pour optimiser la qualité des clichés, et éviter toute erreur d’interprétation.

Implication clinique
L’imagerie 2D intra- ou extrabuccale représente un examen complémentaire souvent indispensable pour établir un diagnostic précis. Seule une bonne qualité de l’image permet d’accéder à cette précision. L’apprentissage des différents outils numériques mis à notre disposition ainsi qu’une bonne connaissance de la séméiologie seront les garants d’une véritable information diagnostique.

L’imagerie médicale constitue une évaluation anatomique non invasive des éléments squelettiques et dentaires du massif maxillo-facial. Il s’agit également d’un outil nécessaire pour la mise en évidence, la caractérisation, l’évaluation, et le suivi de leurs pathologies. En odontologie, l’inspection et la palpation constituent, au cours de l’examen clinique, des étapes préalables indispensables avant d’envisager des examens complémentaires, en particulier radiographiques, permettant de formuler le diagnostic et la décision thérapeutique. Pour éviter d’obtenir des informations en décalage avec la réalité clinique, il faut connaître non seulement les perspectives offertes par ces examens complémentaires, mais également leurs limites.
En radiologie, l’utilisation des rayons X se doit de respecter des principes de justification, et d’optimisation des procédures, dans une logique de radioprotection qui se résume parfois au terme ALARA, pour As Low As Reasonably Achievable. En effet, depuis l’ordonnance 2001-270 du 28 mars 2001 qui a transposé en droit français, la directive européenne 97/43, l’ANAES définit les modalités d’évaluation des pratiques cliniques exposant les personnes à des rayonnements ionisants pour des raisons médicales. Elle fait, à ce titre, de la règle éthique de radioprotection des patients, une obligation légale.
L’imagerie « 2D » reste un examen complémentaire de choix dans le cadre de l’établissement d’un diagnostic, ou d’un suivi thérapeutique. Elle est constituée successivement, d’une imagerie extra-orale de première intention représentée par l’orthopantomogramme, et, si nécessaire, d’une imagerie intra-orale constituée de clichés rétroalvéolaires, et/ou rétrocoronaires. Les règles élémentaires de la technique intra-orale, aussi bien conventionnelle que numérique, sont demeurées absolument identiques : seul le traitement de l’image a été modifié.

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