Impression 3D au cabinet dentaire

Partie 2. Tout ce qu’il faut voir, illustré et justifié

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°5 - 15 décembre 2023 (page 38-52)
Information dentaire

– Quels sont les éléments routiniers les plus produits par impression 3D en cuve de résine au cabinet ?

– La complémentarité scanner intra-oral et impression 3D vaut-elle la peine d’investir ?

– Est-il possible de faire des restaurations définitives par impression 3D au cabinet ? Si oui, avec quels avantages et inconvénients ?

– Quelles sont les performances cliniques des éléments imprimés indication par indication ?

- Le Dr Philippe François participe sans rémunération au développement de produits avec les sociétés Formlabs et SprintRay.

- Le Dr Olivier Boujenah et Francesco Zammillo, prothésiste, sont co-fondateurs de la plateforme Design4me.

Après avoir vu tout l’aspect fondamental et législatif de l’impression 3D en cuve de résine au cabinet dentaire, il est temps maintenant de voir et de comprendre quelles potentialités cliniques ces technologies permettent d’offrir au quotidien. L’ensemble des auteurs de cet article voit en ces technologies d’impression un complément indispensable et déjà indissociable des scanners intra-oraux : l’acquisition de l’un prenant tout son sens avec l’acquisition de l’autre.

Actuellement, un grand nombre de dispositifs médicaux peuvent déjà être réalisés par impression 3D : le but de cet article est de faire le point, de façon indépendante, sur les performances relatives de la plupart de ces dispositifs, de proposer leur bonne indication et d’illustrer leur utilisation en pratique routinière.

La réalisation de modèles dentaires

Cette indication représente certainement la première utilisation des imprimantes 3D dans les cabinets dentaires. En effet, avec l’évolution des scanners intra-oraux, il est désormais plus rapide pour certains d’entre eux de réaliser deux empreintes optiques que deux empreintes chimico-manuelles [1]. De plus, les empreintes optiques ont la préférence des patients [2]. De ce fait, imprimer les modèles d’études ou d’éclaircissement se conçoit beaucoup plus que couler soi-même le plâtre dans l’empreinte (fig. 1). De plus cela se fait sans tirage, sans risques de bulles à la coulée et limite l’encombrement de la nécessité d’un taille plâtre.

Cependant, le fait de pouvoir imprimer directement les modèles au cabinet offre bien plus de flexibilité que cela. En effet, cela permet par exemple d’imprimer dans la journée un modèle sur lequel un wax-up numérique a été réalisé par soi-même ou son prothésiste afin d’accélérer une prise en charge ponctuelle. Ce gain de flexibilité est un atout indéniable dans des situations complexes. La fig. 2 montre…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés