Les rapports spatiaux qui peuvent s’établir entre la mandibule et le maxillaire sont, par définition, « multiples et variés » particulièrement chez l’édenté total.
Cependant, le praticien a besoin d’enregistrer l’un de ces rapports afin d’y établir l’Intercuspidie Maximale (I Max) de son patient.
Ce rapport se distingue car :
– il s’établit sur le « chemin de fermeture habituelle » lors de l’élévation de la mandibule, c’est à dire lorsque le patient a la bouche ouverte et qu’il la ferme sans contrainte,
– celui-ci doit pouvoir le « retrouver » aisément (donc être réitératif) au cours des différentes fonctions de la manducation.
Classiquement, il est décrit par tous les auteurs une composante verticale de ce rapport particulier, appelée Dimension Verticale d’Occlusion (DVO) et une composante horizontale, dénommée Relation Centrée (RC).
Ces composantes répondent à des définitions parfois variables selon les auteurs et les « concepts » qui y sont rattachés et à des méthodes pour les déterminer et les enregistrer, elles aussi éminemment diverses (1-6).
Le propos de cet article n’est pas de les reprendre mais de s’interroger sur l’intérêt de la précision de cet enregistrement.
L’exactitude de ce Rapport Mandibulo-Maxillaire (R2M) fait aussi partie des critères référencés et pris en compte par Sato et coll. (7) puisqu’ils utilisent la valeur de l’espace libre d’inocclusion (donc la DVO) et l’établissement sans ambigüité de l’ I Max en RC dans la détermination du score de qualité propre à chaque prothèse complète.
Enfin, Fenlon et Sherriff (8) retiennent, parmi les critères de satisfaction du patient pour la réalisation de nouvelles prothèses, l’exactitude d’enregistrement de la RC (“accuracy of reproduction of retruded jaw Relationship”).
Paradoxalement, l’un des moyens pour se rendre compte de l’importance de cette précision c’est de constater les conséquences des erreurs…
Intérêt de la précision dans la détermination et dans l’enregistrement du rapport mandibulo-maxillaire chez l’édenté total
- Par
- Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°3 - 30 juin 2016 (page 197-202)
Quels sont les rapports spatiaux à rétablir entre la mandibule et le maxillaire chez le patient édenté ?
Quelles sont les conséquences d’une erreur de DVO ?
Quelles sont les répercussions d’une erreur de RC ?
Comment accéder à la précision lors de cette séquence clinique ?
Quelles sont les conséquences d’une erreur de DVO ?
Quelles sont les répercussions d’une erreur de RC ?
Comment accéder à la précision lors de cette séquence clinique ?
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