L’implant est devenu un outil incontournable de nos plans de traitement de réhabilitation orale. La codification des phases d’élaboration prothétique a grandement participé à l’intégration de l’implantologie en omnipratique. Une des étapes clés de ces phases est la réalisation de l’empreinte supra-implantaire.
Dans un précédent article [1], nous avions développé l’intérêt du concept Bellatek® Encode® (Biomet 3iTM) au moyen d’une empreinte conventionnelle. À l’ère du numérique, l’empreinte conventionnelle se voit progressivement remplacée par l’empreinte optique. Plusieurs paramètres sont à appréhender avant d’intégrer totalement cette dernière au sein de nos cabinets : précision d’adaptation des réhabilitations, reproductibilité, gain de temps, ou encore confort pour le patient. De nombreux systèmes sont disponibles sur le marché. L’International Dental Show (IDS) en répertoriait plus d’une quinzaine en 2017.
Nous nous proposons de démontrer l’intérêt de l’empreinte optique au travers d’un cas clinique intégrant le concept Bellatek® Encode® (Biomet 3iTM) et la caméra 3MTM True Definition Scanner® (3M ESPETM).
La prothèse numérique
Actuellement, il existe au sein de nos cabinets dentaires et de nos laboratoires de prothèses une chaîne numérique. Le principe, simple, se divise en trois étapes : acquisition des informations, conception et fabrication de la prothèse. On parle de chaîne CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) ou de « digital work flow ». L’intégration de la chaîne CFAO peut-être réalisée de trois manières, résumées dans le tableau I. Si l’ensemble de la chaîne CFAO se fait au cabinet, on parle de chaîne CFAO « chairside » ; si elle fait intervenir le laboratoire de prothèse, on parle de chaîne CFAO « labside ». La communication entre ces étapes de CFAO se fait par transfert de fichiers STL (standard tesselation language) et ce, quel…