Où en sommes-nous après trente ans ?
La photographie est devenue, avec l’avènement du numérique et la démocratisation des matériels photographiques, un outil essentiel dans l’aide au diagnostic et à la documentation en odontologie.
Elle permet pour un coût modéré de favoriser la communication et l’analyse de la couleur et de la structure des dents en odontologie, et ainsi d’améliorer considérablement la communication avec le laboratoire de prothèse. De la qualité des photographies réalisées par le praticien, dépendra la communication avec le laboratoire de prothèse dont découlera la qualité de la réalisation prothétique. Les photographies permettent de transmettre des informations qu’il serait difficile de représenter au moyen d’un simple schéma sur papier. Aussi, afin que le travail produit par le laboratoire soit le plus esthétique possible, il faut lui fournir des photographies de qualité. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas, et il semble intéressant d’expliquer pourquoi ces photos ne sont pas interprétables et ne permettent pas au prothésiste de travailler de façon optimum.
Essayons d’analyser quelques photographies, issues de plusieurs cabinets, pour en faire l’analyse et juger si elles sont exploitables. Nous pourrons en tirer ainsi quelques règles simples pour faciliter nos prises de vues et le travail du prothésiste.
Photographies avec smartphone
Il est possible de prendre des photographies acceptables au moyen d’un smartphone, sous certaines conditions très strictes.
Il est indispensable d’utiliser un flash spécialement conçu pour de la photographie intrabuccale (Smile Lite développé par Smile Line, Suisse) qui sera adapté au téléphone (à ce jour, seuls les iPhone 4, 4S, 5 et 5S peuvent recevoir ce flash). Ensuite il faudra utiliser l’application de photographie dentaire dédiée (Smile Capture by Smile Line), après avoir pris soin de calibrer le téléphone.
En dehors de ces 4 modèles de smartphones…