Lambeau de reconstruction papillaire 
pour deuxième temps de chirurgie implantaire


  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire (page 18-23)
Information dentaire
Depuis de nombreuses années,
les traitements implantaires sont caractérisés par la qualité de leur ostéointégration
dans le temps et par leur fonction [1, 3].
Plus le temps a passé, plus l’esthétique
 est devenue importante [4, 5, 7, 8].

Au niveau du secteur maxillaire antérieur, la composante esthétique est maintenant le critère de succès majeur d’un traitement implantaire [12].
Un certain nombre
de critères sont en cause : le volume osseux résiduel, la quantité et la qualité
des tissus mous, le premier temps chirurgical, le deuxième temps chirurgical et, enfin,
la restauration prothétique finale.

Rapport de cas

Le but de ce rapport de cas est de décrire une technique de deuxième temps chirurgical qui va aménager les tissus mous inter-proximaux et créer, si cela est nécessaire, une illusion de papilles. Nous utiliserons le Papilla Index Score (PIS) décrit par Jemt [6] pour quantifier les résultats des cas cliniques exposés. Le score est de 0 si aucune papille n’est présente, de 1 si l’on note la présence de moins d’une demi-papille, de 2 si une demi-papille est présente, et de 3 si une papille entière est présente. Cette technique peut être utilisée aussi bien pour une dent unitaire que pour plusieurs dents.

Cas 1

Technique pour 1 implant
Il s’agit d’un patient âgé de 42 ans désirant remplacer la première incisive maxillaire du côté droit extraite à la suite d’une fracture.
Le volume osseux résiduel était suffisant pour placer un implant en bonne position sans utiliser des techniques de régénération et, au bout de 6 mois, le deuxième temps chirurgical a été planifié. À ce moment-là, l’observation clinique montre une zone crestale plate entre les deux dents adjacentes avec un PIS de 0 (fig. 1, 2).



Technique chirurgicale. Après une anesthésie locale avec un vasoconstricteur (xylocaïne à 1100 000), une incision intra sulculaire partant des faces distales des deux dents adjacentes va être prolongée sur le sommet de la crête de façon à ce que la moitié vestibulaire de la vis de couverture se trouve dégagée quand le lambeau est soulevé.
Pour retirer la vis et en même temps créer des papilles, deux incisions palatines en S vont être tournées vestibulairement (fig. 3).


Une fois la vis retirée, un pilier de cicatrisation est mis en place et maintient les deux petites pièces de tissu palatin avant que tout soit suturé par deux points de matelassier avec le lambeau vestibulaire…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Implantologie chirurgicale

Article réservé à nos abonnés De l’hypersensibilité à la stabilité : une situation mucogingivale

Cas clinique Une patiente âgée de 34 ans, ne présentant aucune pathologie systémique connue et sans antécédents de tabagisme, consulte...
Implantologie chirurgicale

Article réservé à nos abonnés Récessions, hypersensibilité dentinaire et impact sur la qualité de vie

Cas clinique Une patiente vient consulter en raison de douleurs dentaires diffuses qui s’intensifient au brossage. Gênée par des récessions...
Implantologie

Article réservé à nos abonnés Hypersensibilité et récessions : l’apport du tunnel modifié

Objectif et phase thérapeutique Une patiente de 32 ans, non fumeuse, a été adressée pour la prise en charge de...
Implantologie Implantologie chirurgicale

Article réservé à nos abonnés Gestion d’un défaut de cicatrisation du plancher sinusien à l’aide d’une membrane en magnésium : rapport de cas

L’élévation sinusienne par voie latérale est une technique fréquemment utilisée en implantologie pour compenser une perte osseuse verticale au niveau...
Implantologie

Article réservé à nos abonnés Extraction, implantation et temporisation immédiate : recycler la dent naturelle ? À propos d’un cas clinique

Les protocoles d’extraction-implantation immédiate, décrits pour la première fois en 1976 par Schulte et Heimke [1], se sont progressivement développés...
Implantologie

Article réservé à nos abonnés Élévation de la température osseuse lors de la préparation du site implantaire : revue de littérature

L’échauffement lors de la préparation d’un site implantaire est un phénomène largement reconnu comme un facteur contribuant à l’échec implantaire...