Présentation du All on Four
Les difficultés du All on Four étaient les suivantes :
- la réduction au minimum efficace du nombre d’implants dans la réhabilitation globale d’un maxillaire, car c’est l’impact majeur du coût du traitement. Évidemment, cela doit se faire en préservant un taux de succès du traitement au moins identique aux techniques dites référentes à l’époque, soit sur dix ou douze implants (quelquefois, seize implants étaient positionnés sur l’arcade supérieure avant 2005). L’analyse de la littérature sera précieuse pour éliminer tous les risques d’augmentation d’échecs implantaires ;
- l’évitement des zones de moindre qualité osseuse (secteurs postérieurs et sous sinusiens au maxillaire supérieur, et os peu vascularisé à la mandibule : zone médiane symphysaire et postérieure, souvent fine) ;
- les éléments anatomiques à risque : sinus et trou palatin postérieur, et nerf alvéolaire inférieur ;
- la réalisation d’un assainissement parodontal maximal, donc ne pas laisser de dents instables sur une arcade, ce qui implique quelquefois de refuser de « saupoudrer la…