L’inclination actuelle pour les restaurations esthétiques tout céramique, remplaçant les reconstitutions à base métallique, génère de nouveaux défis pour le chirurgien-dentiste. Ce dernier doit en effet appréhender les propriétés et les comportements mécaniques des matériaux récents, qui diffèrent sensiblement de celles de leurs prédécesseurs. Le praticien doit ainsi être en mesure d’effectuer les ajustages et retouches d’un artifice prothétique aussi bien au moment de l’essayage qu’après son assemblage sans en altérer les matériaux qui le constituent.
Le respect des protocoles rigoureux de laboratoire et la grande précision des logiciels de CFAO permettent aujourd’hui de minimiser ces corrections ; pour autant, les ajustements des points de contacts et de l’occlusion demeurent une étape quasiment incontournable.
Il convient donc d’établir des protocoles de retouche et de polissage avec une instrumentation adaptée, tant au niveau proximal qu’occlusal afin de limiter les risques de complications à long terme.
Ces protocoles sont tributaires du type de céramique qu’ils intéressent. En particulier, ils varient selon deux catégories de restaurations : les restaurations à une armature stratifiée et les restaurations monolithiques.
Questions…
Question 1 Comment s’effectuent les retouches proximales ?
a. Avec des instruments diamantés
b. Avec des polissoirs
Question 2 Quels sont les risques du non-polissage des surfaces occlusales après retouches ?
a. Une usure de l’antagoniste
b. Un inconfort
c. Une diminution de la résistance mécanique de la céramique cosmétique
d. Une diminution de la brillance
Question 3 La zircone peut-elle être retouchée ?
a. Oui
b. Non
Réponses : 1 : b ; 2 : a, b, c, d ; 3 : a
Les restaurations à base d’oxyde de zirconium, matériau plus communément appelé zircone, sont aujourd’hui largement indiquées dans les réhabilitations prothétiques. En effet, d’une part…