1. Principe
L’empreinte optique intra-orale réalisée à l’aide d’une caméra intervient lors de l’étape d’acquisition en CFAO directe ou CFAO semi-directe (fig. 1). La prise d’empreinte repose sur trois enregistrements distincts : l’arcade concernée, l’arcade antagoniste et un enregistrement vestibulaire en position d’intercuspidie maximale permettant la corrélation des deux arcades (fig. 2).
La prise d’empreinte peut être arrêtée à tout moment, les données numériques acquises sont conservées.
Le temps nécessaire à la réalisation varie en fonction du nombre de piliers à enregistrer et de l’expérience de l’utilisateur, liée à la courbe d’apprentissage. Les paramètres et exigences de l’empreinte optique intrabuccale sont identiques à ceux d’une empreinte physico-chimique. À la différence des matériaux utilisés lors d’une empreinte traditionnelle, les caméras n’enregistrent que les structures visibles.
2. Réalisation
Les tissus durs (dents préparées, dents non préparées) et les tissus mous (parodonte) doivent être enregistrés de la manière la plus fidèle possible (fig. 3). Les préparations sont réalisées en respectant les impératifs spécifiques aux matériaux de restauration. Des limites de finition nettes et précises (fig. 4), la réalisation de prothèses transitoires en CFAO semi-directe sont le garant et le prérequis à la réalisation d’une empreinte optique intra-orale réussie.
La présence de sang, de salive ou de fluide sulculaire est enregistrée par la caméra et peut compromettre le résultat prothétique.
Les techniques d’accès au sulcus par déflexion tissulaire ou les techniques par éviction tissulaire sont choisies en fonction de la situation clinique pour permettre la visibilité…