Le modelage fonctionnel et l’enregistrement des rapports intermaxillaires exécutés par le praticien comportent toutes les informations précieuses à exploiter par le prothésiste de laboratoire.
• Les empreintes secondaires anatomophysiologiques sont coulées. Les modèles obtenus doivent comporter toutes les morphologies et les limites données pour l’empreinte.
• Le modelage fonctionnel mandibulaire issu de la piézographie est transformé en maquette d’occlusion. Son volume est homothétique à celui du modelage.
• Les maquettes d’occlusion sont montées en articulateur et l’agencement des dents artificielles est abordé en accordant une priorité absolue au montage des dents mandibulaires, tenant compte des données fonctionnelles obtenues dans l’enregistrement des rapports intermaxillaires et de la piézographie.
Traitement des empreintes secondaires
Les empreintes sont validées par le praticien. Elles sont nettoyées et désinfectées, si possible au cabinet dentaire. Trop nombreux sont encore les praticiens qui adressent au laboratoire des empreintes souillées de salive ou de sang, ce qui est un manque de considération pour leur partenaire de laboratoire [1].
Le coffrage est garant de la conservation des données enregistrées, particulièrement au niveau des bords de l’empreinte (limites, épaisseurs…). Il est réalisé de la manière suivante (fig. 1a, b) :
• à l’aide d’une plaque de cire carrée (5 x 5 mm ; Palax Natural), l’empreinte est coffrée sur l’ensemble de sa périphérie, en prenant soin de bien dégager les bords modelés par le jeu musculaire ;
• le coffrage est terminé avec une bande de cire (3 x 5,5 mm), collée perpendiculairement à la première ;
• pour faciliter le coffrage au niveau lingual mandibulaire, le prothésiste s’aide de pâte à modeler ou de silicone lourd ;
• la coulée des modèles est effectuée avec du plâtre dur (classe IV) sous vide ;
• après la prise du plâtre, la cire…