Limites et réalités de l’empreinte optique en 2018

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°4 - 30 septembre 2018 (page 321-332)
Information dentaire
Quels sont les avantages et les inconvénients relatifs à l’utilisation des scanners intrabuccaux ?
Quels sont les domaines d’application de l’empreinte optique en 2018 ? Et ses limites ?
La technique conventionnelle physico-chimique est-elle encore d’actualité ?
L’empreinte optique connaît un réel essor depuis ces dix dernières années. De nombreuses caméras intrabuccales sont maintenant disponibles sur le marché et leur technologie ne cesse de se développer. Cependant, leur utilisation dans les cabinets dentaires reste marginalisée, le coût d’investissement étant le premier frein quant à leur démocratisation.

Longtemps limitée à la CFAO (Conception fabrication assistée par ordinateur, ou CAD/CAM, Computer aided design/computer aided manufacturing) directe, l’empreinte optique offre maintenant une multitude d’avantages complémentaires, permettant de développer d’autant plus l’éventail thérapeutique des chirurgiens-dentistes.

L’entrée de l’odontologie dans l’ère du numérique et de la CFAO a débuté au cours des années 1970. À cette époque, parallèlement, deux pionniers, dans deux continents différents, ont l’idée de numériser les arcades dentaires en vue de réaliser des restaurations prothétiques. En Europe, ces recherches sont menées par François Duret, alors étudiant en chirurgie-dentaire à la faculté d’odontologie de Lyon. En 1973, il soutiendra sa thèse d’exercice intitulée « L’empreinte optique » [1], qui introduit toutes les bases de la future dentisterie numérique. Sur le continent américain, ces travaux sont orchestrés par l’équipe d’Altschuler et al. [2,3].
En 1985, François Duret est le premier à réaliser une couronne par CFAO en intrabuccal durant le congrès de l’Association dentaire française [4]. Il initie ainsi une nouvelle page dans l’histoire de l’odontologie : celle de l’empreinte optique et de la CFAO directe. Depuis lors, le matériel et les logiciels qui les pilotent n’ont cessé de se développer à la vitesse que l’on connaît pour l’ensemble des technologies numériques.

L’offre s’est aussi diversifiée pour proposer aux praticiens différents moyens d’accéder aux empreintes optiques. Quels sont ces moyens ?…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

CFAO

Article réservé à nos abonnés Restaurations fixées provisoires en résine acrylique par CFAO

Les restaurations fixées provisoires en résine acrylique peuvent être mises en forme par CFAO à l’aide d’une technique additive ou...
CFAO Prothèse amovible

Article réservé à nos abonnés Prothèse amovible et CFAO

Séance CNO Responsable scientifique : Christophe Azevedo Intervenants : Jean Bonnet, Samy Benchikh Bien que ne mettant pas au rebut les méthodes...
CFAO

Article réservé à nos abonnés Flux numérique et restauration imprimée en dentisterie restauratrice

Cas clinique Une patiente de 42 ans, sans antécédents généraux, consulte pour une douleur en bas à droite lorsqu’elle mange...
CFAO

Article réservé à nos abonnés L’apport des dispositifs électroniques d’enregistrement de la cinématique mandibulaire dans le flux de travail numérique

Ayons à l’esprit quelques fondamentaux. La simulation de la dynamique mandibulaire d’un patient et la position de son axe charnière...
CFAO

Article réservé à nos abonnés La gestion fonctionnelle occlusale en numérique. Comment ça mâche ? Comment ça « match » ?

Mon histoire Cet article porte sur l’utilisation des nouvelles technologies dans notre profession et j’aimerais, afin d’illustrer mon propos, vous...
CFAO

Article réservé à nos abonnés Le numérique à tout prix ?

Peut-être faudrait-il commencer par s’intéresser de près aux diverses formations existantes et s’attarder sur les protocoles déjà établis. Nos professions...